Certains ne voient que le mauvais côté des drones, mais savez-vous qu’ils révolutionnent notre vie petit à petit et qu’ils nous conduisent vers une évolution des métiers ?
Voici quelques exemples et témoignages.
Je cherche toujours de nouveaux moyens de capturer la lumière et d’avoir de nouvelles perspectives dans mes photos.
Avec un drone, on peut obtenir des images totalement différentes de celles auxquelles on est habitués, avec un panorama bien moins commun (tout le monde fait les mêmes photos devant les mêmes monuments, dans les mêmes parcs) et beaucoup plus attrayant.
L’idée n’est pas de faire TOUTES les photos de mariage avec un drone, mais celles qu’on fera avec seront magiques.
J’utilise la photographie aérienne pour échantillonner les baleines et autres cétacés comme les dauphins, ainsi que les phoques et lions de mer sur la plage depuis les années 70. Nous recueillons des données importantes sur ces animaux, surtout pour les espèces protégées.
Sachant qu’une colonie de pingouins peut conpter des milliers d’individus, il est très difficile de les comptabiliser. Une caméra au-dessus de ces populations facilite grandement la tâche aux scientifiques.
Nous avons commencé notre comptabilisation par drone en 2010, et c’est une totale réussite. Le reste du monde nous emboîte le pas. D’ailleurs, une équipe britannique utilise un hexacoptère dans l’Antarctique.
J’ai rencontré un jeune sur Internet qui faisait des photos et vidéos avec un drone juste avant d’aller à Nürburgring, circuit de courses légendaire allemand.
J’ai été totalement subjugué par ce qu’il faisait et je l’ai emmené donc avec moi sur le circuit pour filmer les voitures.
C’est depuis que j’ai décidé de travailler avec des drones.
Nous commençons à utiliser des drones Coyote (qu’utilisait l’armée) pour les catastrophes naturelles comme les tornades et cyclones.
Pour l’instant, la batterie a une autonomie d’une heure environ seulement, mais on espère qu’elle atteindra les 4 heures dans les années à venir.
Plutôt que des photos, le Coyote nous fournit des données en continu comme la pression atmosphérique, la température, la force du vent, l’humidité, au point critique de la tempête.
C’est une grande avancée pour nous à la NOAA, la National Oceanic and Atmospheric Administration (l’agence américaine responsable de l’étude de l’océan et de l’atmosphère).
À mon avis, ce n’est pas fini.
Nous avions déjà vu que les drones pouvaient aider les archéologues et les pompiers.