Près de 30 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, Danny Cooke, journaliste anglais, part en Ukraine faire un reportage avec un drone et filme ce qu’il reste de la ville fantôme.
Âmes sensibles s’abstenir !
On se rappelle tous la tragédie de Tchernobyl, et ceux qui n’étaient pas nés à l’époque en ont entendu parler. C’est l’un des lieux les plus contaminés sur Terre. La radiation ne répond pas aux règles habituelles de la vie et de la mort. Elle est éternelle.
Rappel des faits : le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose le 26 avril 1986 à Pripiat.
Les Soviétiques font appel à 500 000 militaires pour éteindre le feu et nettoyer les décombres nucléaires. Il va sans dire que nombre d’entre eux ont été gravement malades suite à la radiation.
Le réacteur regorge encore de poison. Le « pied d’éléphant« , un concentré hautement radioactif qui a pris la forme d’un pied d’éléphant, est si contaminant que si on est assez proche pour le voir, on peut recevoir une dose mortelle de radiations en quelques minutes.
Et dire qu’il y a 30 ans, quelque 50 000 personnes vivaient là, dans cette ville moderne d’Ukraine où un parc d’attractions devait ouvrir ses portes quelques jours après le 26 avril, jour de l’explosion. Le temps s’est arrêté net, mais quelques éléments présents remémorent le passé.
Les Soviétiques parlent du « 26 » comme les Américains parlent du « 11 septembre ».
Dans la vidéo ci-dessous, Danny Cooke, équipé d’un compteur Geiger/dosimètre et d’une caméra, partage ses images de la ville abandonnée de Pripyat où se mêlent sérénité et désolation.
Reportage réalisé avec un DJI Phantom 2 (GoPro3+) et un Canon 7D