Tchernobyl

Près de 30 ans après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, Danny Cooke, journaliste anglais, part en Ukraine faire un reportage avec un drone et filme ce qu’il reste de la ville fantôme.
Âmes sensibles s’abstenir !

On se rappelle tous la tragédie de Tchernobyl, et ceux qui n’étaient pas nés à l’époque en ont entendu parler. C’est l’un des lieux les plus contaminés sur Terre. La radiation ne répond pas aux règles habituelles de la vie et de la mort. Elle est éternelle.

Catastrophe-ChernobylRappel des faits : le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl explose le 26 avril 1986 à Pripiat.
Les Soviétiques font appel à 500 000 militaires pour éteindre le feu et nettoyer les décombres nucléaires. Il va sans dire que nombre d’entre eux ont été gravement malades suite à la radiation.


Ils construisent rapidement un sarcophage primitif pour couvrir le réacteur en question, solution soi-disant provisoire, mais le provisoire dure parfois longtemps, et c’est seulement 27 ans plus tard, avec les fonds de plus de 40 pays, que 1 400 ouvriers construisent une arche immense pour couvrir le réacteur endommagé. L’arche sera plus haute que la statue de la Liberté et plus large que le Yankee Stadium. C’est Nicholas Caille qui supervise le chantier de l’arche, construite 300 mètres plus loin et derrière un immense mur de béton. Lorsqu’elle sera achevée, elle sera mise en place autour du sarcophage, puis scellée.

drone-tchernobylLe réacteur regorge encore de poison. Le « pied d’éléphant« , un concentré hautement radioactif qui a pris la forme d’un pied d’éléphant, est si contaminant que si on est assez proche pour le voir, on peut recevoir une dose mortelle de radiations en quelques minutes.

Et dire qu’il y a 30 ans, quelque 50 000 personnes vivaient là, dans cette ville moderne d’Ukraine où un parc d’attractions devait ouvrir ses portes quelques jours après le 26 avril, jour de l’explosion. Le temps s’est arrêté net, mais quelques éléments présents remémorent le passé.
Les Soviétiques parlent du « 26 » comme les Américains parlent du « 11 septembre ».

Dans la vidéo ci-dessous, Danny Cooke, équipé d’un compteur Geiger/dosimètre et d’une caméra, partage ses images de la ville abandonnée de Pripyat où se mêlent sérénité et désolation.
Reportage réalisé avec un DJI Phantom 2 (GoPro3+) et un Canon 7D

 

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