La rade de Brest
Alors que la rade de Brest, en Bretagne, a été survolée légalement par un drone pour la toute première fois en été dernier, en accord avec les autorités militaires, c’est en toute illégalité qu’hier matin, un drone a survolé le site militaire nucléaire de l’Île-Longue.
Au courant de l’été 2014, l’autorité militaire a autorisé Nautimages à survoler la rade de Brest, zone sensible normalement interdite de survol, pour suivre l’évolution d’élèves à bord d’un trimaran de compétition de l’école navale (Diam 24).
Le clip a été diffusé au Nautic, à Paris, en décembre dernier, et servira sûrement aussi à annoncer le prochain Tour de France à la voile. Mais c’était donc en toute légalité. Les preneurs d’images étaient accompagnés par un marin militaire, car la zone est ultra sensible avec la base des quatre sous-marins nucléaires et la base navale.
Mais dans la nuit de mardi à mercredi, cette semaine, c’est en toute illégalité qu’un ou des petits malins se sont amusés à faire voler un drone au-dessus de la rade de Brest. Que voulaient-ils ? La question reste ouverte. Et ce site ultrasensible comporterait-il des failles de sécurité ?
Un militaire affirme avoir vu un drone au petit matin, pendant sa garde. Immédiatement, des militaires et gendarmes ont été déployés en force, avec d’impressionnants moyens, comme des hélicoptères et des dizaines de fusiliers-marins. Ils n’ont rien retrouvé. Ni drones, ni personne.
Cependant, aucune preuve ne confirme que ce sont des drones qui ont survolé la zone interdite, puisqu’on n’a rien retrouvé. Alors, c’était peut-être des ovnis, comme au-dessus de certaines centrales nucléaires fin 2014. 😉
Trêve de plaisanterie, bien que ces vols n’aient présenté aucune menace à la sûreté de la base, apparemment, le survol de la zone est strictement interdit. Nous ne le rappellerons jamais assez.
Sur ce, bonne visite !
Sujets similaires :
Suivez nous !
De la lecture
