Survol de sites sensibles de Paris
On apprend que la nuit dernière, de mardi à mercredi, 4 ou 5 drones ont été aperçus à nouveau au-dessus de Paris, dans les secteurs de la Concorde, porte de Clignancourt, porte de Saint-Ouen et d’Issy-les-Moulineaux… Un vrai feuilleton ! Soit certains s’amusent comme des petits fous, soit ils préparent quelque chose…
Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 février, entre minuit et 6 heures du matin, 5 drones ont été aperçus survolant des sites sensibles de Paris.
- Les Invalides
- La tour Eiffel
- L’ambassade des États-Unis
- Place de la Concorde
- Place de la Bastille
Le comble, c’est que la police ne pouvait pas utiliser d’hélicoptère, car il faisait nuit. Les forces de l’ordre ont néanmoins cherché toute la nuit, sans pouvoir trouver les pilotes.
La section de recherche de la Gendarmerie des Transports Aériens (GTA) enquête sur le survol de l’ambassade des États-Unis, et c’est la PJ (Police Judiciaire) qui est chargée de retrouver les autres drones et pilotes.
Eh oui, comme nous le savons tous, depuis le temps (surtout depuis qu’un pilote a survolé la ville de Nancy !), il est interdit de survoler la ville de Paris (ou toute autre ville), les habitations, et interdit de voler de nuit, par-dessus le marché, avec un drone ou tout autre objet volant sans pilote.
Les pilotes qui enfreignent la loi risquent jusqu’à un an de prison et 75 000 euros d’amende.
Alors… Ce survol de lieux sensibles représente-t-il une menace terroriste ? De geeks qui veulent prouver qu’il y a des failles dans le système français ? Le plan Vigipirate est-il au point ? Est-ce qu’on va retrouver le pilote ou les pilotes de ces drones, cette fois ? Bonne question ! On n’a toujours pas retrouvé ceux qui avaient survolé les centrales nucléaires, le palais de l’Élysée, la rade de Brest. Oups ! Remarquez, c’était peut-être des ovnis ! 😉
Il faudrait organiser une chasse aux drones (avec des filets) en utilisant le nouveau dispositif antidrone développé par MALOU Technologies…
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