Survol du Centre de Transmissions de la Marine nationale
De drôles de drones continuent à survoler les sites sensibles français sans qu’on ne puisse interpeller leur pilote. Cette fois, c’est le Centre de Transmissions de la Marine nationale qui a été survolé ce week-end.
Dans l’après-midi du samedi 7 mars, un drone survole le site sensible du CTM (Centre de Transmissions de la Marine nationale).
Dans la soirée, le drone survole à nouveau le Centre de Télécommunications de Ste Assise, en Seine-et-Marne, dans la banlieue de Paris.
Ce site, qui gère les transmissions des sous-marins nucléaires, fait partie des lieux stratégiques de l’armée française.
Il est surveillé 24 heures sur 24 par des fusiliers marins. Alors, imaginez s’il ne l’était pas !
Malgré le déploiement de tireurs d’élites et d’hélicoptères, samedi soir, la Gendarmerie n’a pas réussi à interpeller le pilote du drone.
Dimanche soir, c’est du côté du château de Versailles qu’un couple quarantenaire faisait voler tranquillement son drone, apparemment pour les besoins d’un film. Le couple a été interpellé et mis en garde à vue.
Jeudi dernier, en soirée, c’est la centrale nucléaire de Saint-Alban, en Isère, qui était survolée pour la seconde fois (la première fois au mois de novembre). L’hélicoptère de la gendarmerie n’a pas réussi à intercepter le drone.
Et toujours jeudi soir, mais à Toulouse, cette fois, c’est le lycée juif Orh Torah qui a été survolé par un drone. Rappelez-vous. Ce lycée avait été la cible d’un attentat perpétré par le djihadiste Mohamed Merah en mars 2012 et avait fait quatre morts : trois enfants et un enseignant.
La vente d’engins miniatures se multipliant rapidement, la crainte d’un attentat est multipliée d’autant. C’est ainsi que Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, prépare activement des mesures pour lutter contre ces pilotes rebelles et pour intercepter leur drone.
Alors, suite au prochain épisode. 😉
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